Ciné (5) ... Corée : "Printemps, été, automne, hiver...et printemps" (Kim Ki-duk)
Pour qui voyage en Asie, la présence des moines bouddhistes ne peut que les interpeler.
Et, sous cet angle, le film asiatique qui m'a le plus touché fut celui de Kim Ki-duk paru en 2003 : Printemps, été, automne, hiver...et printemps.
Ce film a remporté plusieurs prix au Festival de Locarno et le prix du public au Festival de San Sebastian.
J'aime beaucoup le cinéma. Pour moi, le cinéma est une autre façon de voyager et de découvrir d'autres mondes. Aussi ai-je introduit au menu de mon blogue, une catégorie-cinéma portant sur l'Asie ou sur le cinéma provenant d'Asie. Vos commentaires nous offrant vos propres découvertes sur le cinéma "asiatique" sont les bienvenues. Elles alimenteront cette section ASIE CINÉMA. Voici un site sur le cinéma asiatique : Ciné Asie - La passion du cinéma de l'Orient |
Le réalisateur
Kim Ki-duk est né le 20 décembre 1960 dans la province de Kyongsan à Bongwa en Corée du Sud. Il passe son enfance dans un village perdu dans les montagnes qu’il quitte en 1969 pour Séoul où il fait ses études. À 17 ans, il est obligé de quitter le lycée agricole pour travailler comme ouvrier.
Trois ans plus tard, il s’engage dans la marine pendant cinq ans. Il en ressort profondément transformé et passe alors deux ans dans un monastère pour devenir prêtre.
Il part ensuite visiter la France pendant un an. Après un an, il n'a plus d'argent et vit en vendant les toiles qu'il réalise. Il entre pour la première fois dans un cinéma où il est notamment marqué par Le Silence des agneaux et Les Amants du Pont-Neuf.
De retour de Corée en 1993 et désormais passionné par le cinéma, il s’intéresse à l’écriture de scénario. A Painter and a Criminal Condemned to Death est remarqué et lui vaut le prix de la création attribué par l’Association des Scénaristes. Il reçoit enfin en 1994 pour Double Exposure puis en 1995 pour Jaywalking des prix du scénario délivrés par la très puissante Commission du Film coréen.
Il se lance alors dans la réalisation et achève en 1996 Crocodile son premier film inspiré de sa vie.
A partir de là, Kim tourne au rythme d’un film par an des films à petit budgets.
Dans Printemps, été, automne, hiver… et printemps (2003), Kim tout en s’intéressant toujours au marginaux apporte une touche spirituelle et aborde des thèmes comme la rédemption et le pardon.
Source : Wikipedia
Un commentaire sur ce film...
Pour en savoir plus...
Je vous invite à aller lire la série d'articles et de commentaires sur AlloCiné et sur CinéAsia.
Un interview de Kim Ki-duk sur Cinemasie