Laos du sud (1) ... Savannakhet, une bien belle intro !
Savannakhet, Laos
21-22 mai 2007
Le Temple Bouddhiste Wat Sayaphoum de Savannakhet,
construit en 1896
Après 48 jours au Vietnam, en entrant au Laos ce matin, c'était comme si je commençais un nouveau voyage. Et quel début de voyage !
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Un début de voyage bien mouvementé !
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La journée a d'abord commencé avec une certaine inquiétude. Je devais être prêt à 5h00 pour prendre mon bus pour le Laos : un trajet direct Dong Ha (Vietnam) / Savannakhet (Laos). Mais à 5h00 (ça fait déjà une heure que je suis debout !), tout est silencieux dans le petit hôtel où j'ai passé la nuit. Je réveille donc la gardienne qui me dit d'un ton bien calme que le bus est à 6h00. À 5h30, la vie reprend et je peux prendre un café en attendant le bus.
À 5h45, il arrive enfin et surprise : c'est un mini-bus déjà presque plein de gens et de divers objets. Je vérifie auprès du patron de l'hoôtel si c'est bien le bus pour Savannakhet.
Et moi qui croyais que ce serait un bus-touriste avec air climatisé. Ce sera mon premier voyage à la laotienne, si je comprends bien la situation.
Arrivée à la frontière quelques 3 heures plus tard où les formalités se font sans problème ayant déjà mon visa. Une femme m'attendait du côté vietnamien pour m'expliquer la procédure et me vendre des kips, la monnaie laotienne.
Nouvelle surprise : je dois prendre un autre bus du côté laotien. Elle me dit qu'elle sera là...mais je ne la reverrai jamais : nouvelle inquiétude ! Un bus pour Savannakhet est bien là, mais on oubliera l'air climatisé ! Le bus sert de moyens de transports de marchandises et de transport des gens...alors c'est plutôt encombré dans le bus.
Une troisième surprise m'attend lorsque je suis enfin installé dans le bus : on me demande de payer 5 dollars US. Je refuse en expliquant que j'ai déjà payé et je leur montre à nouveau mon billet. L'un des deux conducteurs s'essairea deux autre fois dans un anglais approximatif. Je refuse toujours. Finalement il prendra mon billet. En arrivant à Savannakhet, je signerai un papier comme quoi le conducteur n'a pas été payé par moi, ce qui lui permettra de se faire rembourser !
Telle fut mon arrivée en pays laotien : une dernière expérience vietnamienne pas très réjouissante, à la différence de toutes les autres transactions faites auparavant avec diverses agences de voyages. Mais ça aussi, ça fait partie des voyages !
La route qui conduit à Savannakhet me permet de voir assez rapidement le degré de développement différent entre le Vietnam et le Laos. Je suis revenu dans un pays qui se compare davantage au Cambodge qu'au Vietnam. Les larges rizières sont remplacées par des champs assez peu cultivés, les maisons sont redevenues des petites maisons sur pilotis avec murs en bois ou en bambou et avec des toits de paille ou de tôle. Il semble, d'après ce que j'ai lu, qu'ici, la déforestation va bon train, et, ça aussi, on peut le voir le long du chemin.
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Ma première soirée laotienne ...
Et quelle soirée !
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On arrivera à Savannakhet, sur le bord du Mékong et face à la Thaïlande, quelques quatre heures plus tard. Une ville des plus calmes malgré ses près de 100 000 habitants. Ici, pas de klaxons, pas de courses...tout semble au ralenti. Ça change vraiment de la vie plus trépidante vietnamienne.
Et je serai envahi par une suite de super beaux moments : d'abord mon premier coucher de soleil laotien dans une des multiples cantines installées le long du Mékong (sur près d'un kilomètre) et où une bonne partie de la ville semble se donner rendez-vous à la fin de l'après-midi et durant la soirée : une bonne Beerlao (en bouteille : on ne vend que des 640 ml) et de la musique m'accompagneront dans cette contemplation du soleil se couchant sur la rive ouest du Mékong, la rive thaïlandaise.
Puis je me promènerai le long de la rivière, découvrant ces gens, plutôt jeunes, mangeant ou buvant quelques Beer Lao attablés entre amis ou en famille, ou assis par terre sur des nattes.
Ce sera l'occasion de recevoir plusieurs Hello ! avec le sourire qui les accompagne. Un chaleureux accueil qui me rappelle le Myanmar.
et se préparant une fondue à la laotienne
Puis ce sera à mon tour d'aller manger. Ma recherche d'un petit resto me permettra de voir quelques intérieurs.
Et le Lao-Paris m'offrira un de ces repas : du poulet à la sauce aigre-douce accompagné d'un riz frit aux légumes. DÉLICIEUX ! Ça faisait quelques temps déjà que je n'avais pas mangé d'aussi bons mets.
au coin de la rue où se tient le restaurant
Puis je reprends ma marche sur le bord de la rivière. Une musique rock-laotienne attire mon attention : il y a une terrasse remplie de jeunes laotiens sirotant entre amis bière , thé ou coke. Je m'y arrête donc et, ici aussi, on me salue en me demandant dans un anglais peu développé d'où je viens. Et je trouve là des ados "modernes" avec boucles d'oreilles, ceintures et chaînes, espadrilles noirs et blancs et non en sandales. Et l'un d'entre eux avec un tee-shirt avec la photo classique de Guevara imprimée à l'avant et à l'arrière.
Puis, après ces quelques bières prises tout au long de la soirée, je suis mûr pour aller dormir et récupérer de cette longue journée remplie d'émotions variées.
Ma dernière image, avant d'entrer à l'hôtel, sera cette belle pagode, que j'irai visiter demain.
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Ma première visite du Laos bouddhiste ...
Le Wat Sayaphoum
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Ces deux jours à Savannakhet furent pour moi un introduction fort agréable à la vie et au peuple laotien.
En tout cas, c'est là ma première impression. On verra bien si elle se confirme.