Mandalay (6) ... Une petite virée à Mandaya, ville fermée

Publié le par Jacques de Yangon (Birmanie) le 17 février 2007 à 16:15

Article mis à jour à Jonquière en novembre 2011

 
Mandalay, Birmanie
27 - 31 janvier 2007 
4 - 5 février 2007

 

Mandaya 07 (2)

Dans la famille de mon guide, Sein Tun

 

C’est avec un jeune conducteur de trishaw que je me suis rendu pour une journée dans la petite ville de Mandaya à une trentaine de kilomètres au nord de Mandalay, une ville de près de 10 000 habitants non ouverte aux touristes.

 
 

Sein Tun, c’est son nom, avait été mon conducteur de trishaw vers le débarcadère pour Mingun, et nos routes s’étaient croisées à quelques reprises par la suite à la terrasse d’un petit resto autour d’une bière. Il m’avait offert d’aller visiter sa ville natale, mais je ne savais pas trop si j’allais accepter son invitation. Mais comme je n’avais vécu aucune mauvaise expérience avec les gens d’ici, j’ai fini par accepter.

 
 

Il vint donc me chercher à mon hotel vers 8h30 avec son trishaw et il nous conduit à l’arrêt central pour les trucks ou les bus. C’est en camion que nous nous rendrons à Mandaya, nous deux assis dans la cabine du chauffeur, évitant ainsi d’être coincés dans à l’arrière du camion. Il avait auparavant stationné son trishaw en le protégeant avec un cadenas.

 
 

Arrivés à Mandaya, c’est en trishaw que nous nous rendons chez sa famille : deux grands-mères, une soeur et un frère se partagent une petite maison aux murs de bambous. Pas d’électricité ici : un feu de bois au centre de la cour permet de cuire les aliments et de préparer la théière de thé chinois, la façon d’accueillir les gens ici au Myanmar. Même dans les restos ou coffee/tea-shops, une théière nous attend à chacune des tables, et nous n’avons pas à payer. Donc ici, chez les parents de Sein Tun, du thé et un plat de friandises (petites boulettes délicieuses de tamarin et d'autres de canne a sucre) sont là pour me souhaiter la bienvenue.


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La famille de Sein Tun (au fond)

 

Une des grands-mères part et revient peu après avec un homme qui sera notre conducteur de trishaw pour la visite de la ville.

 

Mais auparavant, il faudra aller m’enregistrer au poste de police en montrant mon passeport. Je suis considéré comme l’invité de Sein Tun, puisqu’il est natif de la ville, donc pas de problème.

 

 
Les Pagodes de Mandaya

 

Et l’on visitera plusieurs pagodes semées ici et là dans la ville : plusieurs sont en ruines, car détruites par le passage de la saison des pluies, d’autres sont en construction.

 

Le même cérémonial à chaque pagode : enlèvement des chaussures et Sein Tun, car il est bouddhiste, fait sa révérence au Bouddha, ou au moine, pour qu’on puisse aller en toute quiétude dans le monastère. Et ici aussi, prendre des photos est d’une facilité déconcertante.

 

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Pagode en ruine (au fond), en construction (au centre)

et en bon état (en premier plan)
 
 
 
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Mandaya 07 (4)
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Divers styles de pagodes

 

Mandaya 07 (9)
  Entrée d'une pagode

 

Mandaya 07 (12)
 
Mandaya 07 (6)
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Les trois positions de base des bouddhas
que l'on trouve à l'intérieur des pagodes

 
Les monastères de Mandaya

 

On rendra aussi  visite aux moines d’un monastère. Sein Tun sert d’intermédiaire car les gens ici ne parlent pas anglais.

 

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Mandaya 07 (8)

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Vie quotidienne au monastère

 

Mandaya 07 (01)

Moinillons dans un des monastères

 

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Marque de respect envers les moines

La vie quotidienne à Mandaya

 

Puis c’est la visite du marché avec la variété habituelle des produits à vendre…le centre d’achats du coin. Puis on se rend au jardin du village, un endroit des plus ombragés grâce aux arbres fruitiers qui y ont été plantés (bananes, noix de coco et mangues).

 

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Avant de revenir à Mandalay par bus et à mon hotel en trishaw, on va prendre le lunch dans le resto du village qui sert aussi aux mariages…donc une grande salle pour l’organisation de fêtes.
 


Et l’on terminera ensemble la soirée et mon séjour à Mandalay par un bon repas et quelques bières bien froides. On se dit au revoir, et je lui laisse quelques billets pour lui et sa famille. Il me dit que je serai toujours le bienvenu chez lui.

 

Car ce n’est peut-être qu’un au revoir…qui sait !

 
 

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Merci Sein de m'avoir fait connaître ta ville


 
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