Laos du sud (11) ... Ici aussi à Savannakhet, les entrepreneurs salivent
Savannakhet, Laos du sud
09 - 10 mars 2020
Environ 91 684 habitants (2015)
L'entrée du Sayamungkhun,
un des temples bouddhistes de Savannakhet
À Savannakhet, j'avais réservé une chambre au Sala Thongyon, une chambre qui s'est révélée être un bungalow dans un jardin luxuriant, et situé à quelques 25 minutes du vieux quartier français, du marché de nuit et du Mékong.
J'avais repéré sur ma carte un resto-bar au bord de la rivière. C'est donc là que je comptais aller prendre ma bière pour le coucher du soleil avant d'aller manger dans le quartier du marché de nuit...
Mais c'était sans compter sur le fait qu'ici aussi, à Savannakhet, les berges du Mékong sont en plein développement. Comme à Pakse, on est en train d'aménager un parc qui longera le Mékong.
Plus au nord de la ville, en venant à mon hôtel en tuk-tuk, j'avais vu un parc et des temples face à la rivière. J'ai donc décidé de marcher vers le nord en suivant le Mékong et à 500 mètres à peine, je trouve finalement un resto-bar dont une section, en forme de bateau, est amarrée sur la rivière. Pas d'hésitation ! C'est là que je passerai mon 5 à 7 en admirant le coucher du soleil.
Pour ma première soirée, je m'installerai dans la section qui est érigée sur le haut de la rive.
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Promenade dans la Vieille Ville
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Puis, avant de rentrer à l'hôtel, je me suis arrêté dans un des cafés achalandé du Marché de nuit, le Linn's Cafe. J'y ai dégusté un délicieux burger au poulet, un mets non mangé depuis une éternité !
Quant à ma deuxième journée, en matinée et en après-midi, j'ai profité à plein de l'ombre produite par les nombreux arbres du jardin de l'hôtel assis sur la galerie de mon bungalow, puis, en fin d'après-midi, je suis reparti en ville pour une promenade dans le vieux quartier français avec ses temples et ses édifices coloniaux.
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Le Temple bouddhiste Sayamungkhun
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L'architecture coloniale de Savannakhet
La Plaza centrale
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Une école secondaire et un autre temple sur ma route vers le Mékong
Pour ma dernière soirée à Savannahkhet, je reviens au bar resto pour le coucher du soleil sur le Mékong, mais, cette fois, c'est dans la section au niveau de la rivière que je descends prendre ma bière pour le coucher du soleil ... pas mal plus intéressant que la veille, car le tout est agrémenté par de la musique typiquement laotienne et la présence d'autre clients.
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Mon dernier 5 à 7 à Savannakhet
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Une finale à mon goût... et un peu folle !
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Pour le souper, j'avais identifié sur ma carte un resto coréen pas très loin de mon hôtel et j'avais vérifié que leur menu comprenait le bibimbap. Alors mon plan : finir mon séjour à Savannakhet en dégustant un bon bibimbap à la coréenne.
Le problème pour réaliser ce projet, c'est le transport, car, à Savannakhet, les tuk-tuks sont plutôt rares ...
Je me dis que si j'en trouve un pour me rendre au resto coréen, je trouverai bien un moyen de revenir à mon hôtel, quitte à marcher. Mais en marchant vers le marché de nuit, ma solution alternative si je ne trouve pas de tuk-tuk, j'en vois un arrêté devant une maison...le conducteur semblant avoir terminé sa journée.
Je m'arrête et lui demande s'il peut me conduire au resto coréen "Miga". Je lui montre la carte où le resto est situé. Il accepte, mais il m'amène au marché de nuit. Je lui dis que ce n'est pas là que je veux aller. Une femme vient alors à son aide, comprend mon intention et lui explique la situation. Il est d'accord mais exige un prix un peu plus élevé., Ce que j'accepte.
Arrivé au restaurant, les travailleurs sont tous là à l'entrée, mais toutes les lumières de l'établissement sont éteintes... fermé ou non ? Les travailleurs m'assurent que le resto est ouvert. On m'amène dans une salle VIP où l'on ouvre les lumières et met en marche l'air climatisé tout en m'offrant le menu. Je commande un bibimbap avec viande de boeuf et une bière.
Tout se déroule alors très rapidement : la bière, les accompagnements traditionnels et le bibimbap qui est très respectable.
Ma folie assumée, il me reste un dernier problème...revenir à l'hôtel en pleine nuit. Je demande alors à ma serveuse s'il est possible d'avoir un tuk-tuk ou une moto pour me reconduire à mon hôtel. Pas de problème, me dit-elle par signes car elle ne parle pas anglais. Et une dizaine de minutes plus tard, un tuk-tuk arrive et je suis à mon hôtel à peine 5 minutes plus tard.
Voilà une autre de mes folies réalisées !
Demain, un retour dans la ville de Thakhek pour seulement une nuit, avant de poursuivre vers Vientiane, première étape de ma tournée 2020 du nord du Laos.