Hampi (2) ... Le nouveau Quartier de Virupapur Gaddi
Hampi, Karnataka
22 - 24 février 2018
Environ 2 777 habitants
Hampi possède deux quartiers touristiques avec les services qui y sont rattachés : logements et restos, tuk tuk pour le transport local, boutiques de souvenirs.
Ces deux quartiers sont établis de sur chacune des rives de la rivière Tungabhadra : au sud, Hampi Bazaar à côté du Temple Virupaksha que je vous ai présenté dans mon article précédent, et, au nord de la rivière, le quartier de Virupapur Gaddi bordée par la rivière et par de jolies rizières au pied de collines de rochers empilés les uns sur les autres.
J'ai pris une journée pour aller me promener de ce côté-là de la rivière. Et j'y ai vécu une expérience qui aurait pu être catastrophique pour la suite du voyage, soit la perte de ma caméra.
Je vous raconte.
Après ma promenade dans le quartier bordé de rizières, je m'étais assis à l'ombre pour me reposer quelques minutes avant de reprendre le bateau pour Hampi Bazaar.
En embarquant dans le canot, je me rends compte que je n'ai plus ma caméra que je porte constamment en bandoulière durant mes visites. Moments de panique! Je fouille dans tous les coins de mon sac de jour...pas de caméra...extrême panique!
Je débarque alors du canot et je remonte au village à la course en essayant de me remémorer les dernières minutes de ma visite. Deux hypothèses dont l'une plus plausible, celle de mon arrêt pour me reposer en buvant une liqueur, ou bien je l'ai laissé au resto où j'ai pris un lunch.
Retour donc à l'endroit où je m'étais assis...pas de caméra. Retour au resto... pas de caméra ! Retour de la panique, surtout en repensant aux quelques 2 000 photos que contient ma caméra et que je n'avais pas encore sauvegardées.
Je pense alors qu'en face de l'endroit où je m'étais reposé, il y avait une dame qui vendait des souvenirs, et à côté, deux jeunes japonais qui se reposaient eux aussi. Je décide donc de revenir sur les lieux pour demander à la dame si par hasard elle n'aurait pas trouvé ma caméra.
Sur la route, je vois l'un des deux japonais, je l'arrête et lui demande pour la caméra. Il me dit que oui et qu'il l'avait laissée à un chauffeur de tuk tuk qui était stationné là. Reconnaissant, je le remercie et je cours à nouveau vers mon lieu de repos où je trouve le chauffeur de tuk tuk ... et ma caméra
Long soupir de soulagement et autres remerciements. Le coeur pas mal plus léger, je reviens alors au bateau pour un retour à l'hôtel.
Y a pas à dire...le dieux semblent toujours m'accompagner ! Et une raison de plus d'apprécier l'honnêteté légendaire du peuple japonais.
La rivière Tungabhadra en matinée |