Yangon (6) ... Heureuses retrouvailles
Yangon, Myanmar
21-23 janvier 2010
Environ 5 500 000 habitants
21-23 janvier 2010
Environ 5 500 000 habitants
C'est jeudi matin, à 4h00 du matin que je prenais le bus pour me rendre à l'aéroport de Bangkok. Les formalités avec Air Asia se sont très rapidement effectuées, de même que celles de l'immigration : il n'y avait aucune mesure avec celles subies à Montréal pour quitter le Canada et entrer aux USA.
J'avais donc amplement le temps d'aller déjeuner dans un des restos de l'aéroport. Et à l'heure prévue, on quittait Bangkok pour Yangon, un vol de 1h15. Comme le Myanmar a un retard de 30 minutes par rapport à la Thailande, c'est à 8h00 que nous atterrissions à Yangon.
DES AFFAIRES URGENTES À RÉGLER
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A l'aéroport, le chauffeur de taxi de l'hôtel où j'avais réservé une chambre voilà déjà plusieurs mois, m'attendait avec une pancarte identifiée à mon nom.
Mon sac à dos sur mes épaules, on se rend à son taxi, une vieille auto avec volant à droite même si, ici au Myanmar, on conduit à droite comme chez nous. Un premier trait de caractère de ce pays si différent des autres de l'Asie du Sud-est. De plus, le chauffeur de taxi portait, comme la plupart des hommes ici, non pas des pantalons, mais un longyi, une sorte de sarong. Mais j'ai remarqué plus tard qu'il y a davantage de jeunes avec jeans ou autres pantalons qu'en 2007.
Et on arrive au Beauty Land II quelques 45 minutes plus tard. Un accueil aussi chaleureux que la dernière fois.
Mon sac à dos sur mes épaules, on se rend à son taxi, une vieille auto avec volant à droite même si, ici au Myanmar, on conduit à droite comme chez nous. Un premier trait de caractère de ce pays si différent des autres de l'Asie du Sud-est. De plus, le chauffeur de taxi portait, comme la plupart des hommes ici, non pas des pantalons, mais un longyi, une sorte de sarong. Mais j'ai remarqué plus tard qu'il y a davantage de jeunes avec jeans ou autres pantalons qu'en 2007.
Et on arrive au Beauty Land II quelques 45 minutes plus tard. Un accueil aussi chaleureux que la dernière fois.
Après m'être installé dans une chambre double au prix d'une simple, je vois au plus pressé. Deux tâches m'attendent en cette première matinée à Yangon : changer mes dollars US en kyats, et aller cueillir et payer mes billets d'avion à l'agence Gulliver.
En route donc pour le Marché Bogyoke, à la recherche du bijoutier qui m'offrira le meilleur taux pour mes dollars. J'accepte finalement 1020 kyats pour 1$us. Je vérifie si le compte de kyats y est et le marché est conclu.
Puis recherche d'un taxi pour me rendre à l'agence. Pas de problème, il y en a partout. Coût : 3000 kyats au lieu du 2000 que le préposé de l'hôtel m'avait donné comme point de repère. Négociation pour un aller-retour : 5000 kyats. L'agence n'est pas située très près du centre-ville. Ça prend donc quelque vingt minutes pour s'y rendre.
À l'agence, Thuya, mon correspondant internet, m'accueille en un francais irréprochable. Et en 30 minutes, tout est réglé...j'ai même pris, à son conseil, un billet d'avion supplémentaire (Thandwe/Sittwe) pour 67$us, ce qui me permettra de faire de la plage pour deux jours à Ngapoli.
Le chauffeur de taxi me ramène au centre-ville. Je lui donne 6000 kyats. Il m'offre un "Thank you" des plus souriants.
En route donc pour le Marché Bogyoke, à la recherche du bijoutier qui m'offrira le meilleur taux pour mes dollars. J'accepte finalement 1020 kyats pour 1$us. Je vérifie si le compte de kyats y est et le marché est conclu.
Puis recherche d'un taxi pour me rendre à l'agence. Pas de problème, il y en a partout. Coût : 3000 kyats au lieu du 2000 que le préposé de l'hôtel m'avait donné comme point de repère. Négociation pour un aller-retour : 5000 kyats. L'agence n'est pas située très près du centre-ville. Ça prend donc quelque vingt minutes pour s'y rendre.
À l'agence, Thuya, mon correspondant internet, m'accueille en un francais irréprochable. Et en 30 minutes, tout est réglé...j'ai même pris, à son conseil, un billet d'avion supplémentaire (Thandwe/Sittwe) pour 67$us, ce qui me permettra de faire de la plage pour deux jours à Ngapoli.
Le chauffeur de taxi me ramène au centre-ville. Je lui donne 6000 kyats. Il m'offre un "Thank you" des plus souriants.
PUIS VIENT LE TEMPS
DES RETROUVAILLES
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De retour au centre-ville, je pars à la rencontre de cet autre monde qu'est le Myanmar. Et quelles heureuses retrouvailles !
D'abord les gens, avec leur sourire, leur visage enduit de thanaka, cette pâte qui sert à la fois de maquillage et de protection contre le soleil, les "hello...where are you from?" quand ils savent un peu d'anglais, avec un sourire où apparaissent leur dents noircies par le betel, une noix d'arec qu'on mâche et recrache sur le sol, d'où les nombreuses taches rouges qui ornent les trottoirs.
Et les enfants birmans...
Et les enfants birmans...
Un avant-goût !
Puis les promenades dans les ruelles aux trottoirs défoncés, aux édifices tout décrépits, sauf ceux du gouvernement et, partout d'innombrables étals offrant toutes sortes de produits (légumes, fruits et autres articles d'épicerie), ou encore des tables sur les trottoirs ou sur le bord de la rue où les gens s'asseoient le temps de grignoter et de prendre un breuvage.
La rivière Yangon avec son activité portuaire et ses ferrys et canots qui permettent aux gens de retourner chez eux sur l'autre versant de la rivière.
Les rues envahies par les divers types de transports : les trishaws, bicyclettes à trois roues où les passagers sont assis a côté du conducteur, mais dos à dos, l'un regardant vers l'avant, l'autre vers l'arrière; les trucks bondés de passagers, les bus urbains et les taxis anciens dont j'ai déjà parlé.
Mais surtout la présence du bouddhisme qu'on ne peut oublier, avec la présence d'un nombre incroyable de temples (pagodes ou payas), même si on peut voir aussi la présence des chrétiens et des hindous avec leurs temples respectifs.
Et parmi les payas bouddhistes qui font la renommée de Yangon, il y a la Paya Sule en plein centre-ville, la Paya Botataung sur le bord de la rivière Yangon et la Paya Chaukhtatgyi avec son immense Bouddha couché. Je compte visiter les deux derniers durant ce voyage-ci.
Mais le temple qui retient surtout l'attention, c'est la Paya Shwedagon, surement le plus beau temple bouddhiste que j'ai vu en Asie du sud-est. Je viens d'y retourner en fin d'après-midi et en début de soirée.
Voilà pour mes premiers jours à Yangon. J'y reviendrai à la fin de mon périple birman, le 15 février.
Demain, je pars en avion pour Myitkyina au nord du Myanmar, région bordée à l'ouest par l'Inde, et à l'est, par la Chine.
La rivière Yangon avec son activité portuaire et ses ferrys et canots qui permettent aux gens de retourner chez eux sur l'autre versant de la rivière.
Les rues envahies par les divers types de transports : les trishaws, bicyclettes à trois roues où les passagers sont assis a côté du conducteur, mais dos à dos, l'un regardant vers l'avant, l'autre vers l'arrière; les trucks bondés de passagers, les bus urbains et les taxis anciens dont j'ai déjà parlé.
Mais surtout la présence du bouddhisme qu'on ne peut oublier, avec la présence d'un nombre incroyable de temples (pagodes ou payas), même si on peut voir aussi la présence des chrétiens et des hindous avec leurs temples respectifs.
Et parmi les payas bouddhistes qui font la renommée de Yangon, il y a la Paya Sule en plein centre-ville, la Paya Botataung sur le bord de la rivière Yangon et la Paya Chaukhtatgyi avec son immense Bouddha couché. Je compte visiter les deux derniers durant ce voyage-ci.
Mais le temple qui retient surtout l'attention, c'est la Paya Shwedagon, surement le plus beau temple bouddhiste que j'ai vu en Asie du sud-est. Je viens d'y retourner en fin d'après-midi et en début de soirée.
Voilà pour mes premiers jours à Yangon. J'y reviendrai à la fin de mon périple birman, le 15 février.
Demain, je pars en avion pour Myitkyina au nord du Myanmar, région bordée à l'ouest par l'Inde, et à l'est, par la Chine.
En attendant de voir mes photos 2010...
Vous pouvez retourner voir mon article
portant sur des moments magiques
vécus à Yangon en 2007
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