Ma Chine 2012 ... Pour bien vivre sa Chine, la première fois !

Publié le par Jacques de Ubud (Bali-Indonesie) a 15:10

  Ubud, Bali
24 juin 2012

CHINE 2012

Trente-cinq (35) jours pour ne visiter que le Guangxi, l'est du Hunan seulement et les villes de Guangzhou (Guangdong) et de Macao, c'est bien peu pour apprivoiser un si vaste pays, mais cela m'a tout de même permis de prendre un certain recul face aux craintes que j'avais en l'abordant pour la première fois.

J'ai pensé écrire cet article pour toutes celles et ceux qui craignent de se rendre dans cet immense  pays ou qui s'y lancent pour la première fois et qui sont anxieux comme moi, je l'étais.

Voici donc les quelques enseignements que ce premier séjour en Chine m'a appris.

 

  • Des craintes concernant l'obtention du visa et le passage à la frontière ...

Chine-Arrivee (1) Chine-Arrivee (4)


Pour l'obtention du visa, c'est à Hanoi que j'ai pu faire disparaître mes craintes, et pour le passage à la frontière, tout s'est très bien déroulé, comme je le décris dans cet article

Un mois, c'est vraiment trop court. Je sais qu'il est possible de faire prolonger notre visa pour un autre mois, un fois qu'on est en Chine.

Mais, pour un prochain voyage, il faudra que je m'informe sur la possibilité pour un canadien d'avoir un visa de plus d'un mois avec une ou multiple entrée.

 

  • Des craintes concernant l'écriture et la langue chinoise ...

Chine-Arrivee (6)


C'était là une de mes principales craintes : la difficulté de communiquer, de me faire comprendre.

Mais j'avais peu réfléchi au fait suivant : dans plusieurs des pays de l'Asie du sud-est (entre autres, la Thaïlande et la Birmanie),  je ne pouvais comprendre ni l'écriture, ni la langue des gens du pays. Lorsque les gens parlaient entre eux, là aussi, il n'y avait rien à comprendre...

Pour moi, c'était du chinois !!!

C'est vrai que, souvent, dans l'affichage public, on avait l'écriture occidentale, le plus souvent en anglais.

Mais après quelques jours, j'avais appris à relativiser mes jugements : en Chine aussi, dans les endroits touristiques, on pouvait compter sur la présence de l'anglais, dans l'affichage routier, par exemple et  dans les menus de restaurant.

De plus les chiffres chinois sont dans le langage occidental et c'est très utile quand vient le temps de payer.

Ce fut donc ici aussi plus facile de communiquer que je ne l'avais pensé, car il y avait des alternatives.

Pour nous rendre la vie encore plus facile, avoir avec soi un dictionnaire anglais-chinois est des plus utiles lors de nos sorties entre autres pour choisir notre nourriture.

 

  • Des craintes concernant le logement ...

Chine-Arrivee (7)


L'alternative la plus intéressante concerne le logement.

On trouve en Chine, des auberges de jeunesse presque partout, et pas besoin de posséder la carte internationale des auberges de jeunesse, sauf que, si on la possède, on a droit à des rabais.

En plus des dortoirs, le plus souvent, il est possible d'avoir des chambres privées. J'ai dormi à plusieurs reprises dans des dortoirs, car souvent, dans un dortoir de 4 ou 6 lits, j'étais seul ou avec une seule autre personne.

Il y a plusieurs avantages à demeurer dans les auberges de jeunesse chinoises :

  • les auberges de jeunesse sont très bien situées et faciles d'accès;
  • on peut faire des réservations par internet;
  • un accueil des plus chaleureux des responsables de l'auberge, et ce, la plupart du temps, en anglais;
  • la possibilité, pour les réservations de train ou de bus, de se faire écrire en chinois, par un responsable de l'auberge, nos intentions;
  • le coût dérisoire d'un lit en dortoir (entre 4 et 8 $ canadien);
  • et surtout, des rencontres possibles avec d'autres voyageurs, et pas seulement occidentaux... j'y ai fait de belles rencontres avec de jeunes voyageurs chinois qui parlaient très bien l'anglais, et même parfois le français.

En somme, voyager en Chine, c'est dans les auberges de jeunesse que ça se passe, même pour celles et ceux qui ne voyagent pas avec sac à dos.

Ici, le problème de la langue est réglé !

 

  • Des craintes concernant la nourriture ...

C-Guangxi-Guilin (57)


En voyage, il faut aussi manger, mais quoi manger quand le menu est totalement en chinois.

D'abord, une précision : dans les endroits touristiques, la plupart des restaurants ont des menus avec traduction anglaise, ou, à tout le moins, des photos des mets qui nous sont offerts.

Mais j'ai aussi découvert un grand plaisir à essayer de me faire comprendre par signes, surtout dans les petits restaurants ou les touristes sont peu nombreux.

Les gens du resto sont si heureux qu'on s'arrête chez eux, qu'ils font tout leur possible pour nous satisfaire, quitte à nous amener dans la cuisine pour nous faire choisir le mets que nous désirons. Et tout ca avec le sourire...Quel bonheur !

 

  • Des craintes concernant les déplacements ...

C-Hunan-Shaoshan (20)


Une autre crainte que j'avais concernait les moyens de  transport : les réservations ou l'achat des billets, entre autres.

Et ici encore, les responsables des auberges de jeunesse m'ont été d'un très grand secours.

Ils m'écrivaient en chinois sur un papier, l'endroit où je voulais me rendre, la date et l'heure de mon départ, certaines indications comme un siège près de la fenêtre, etc.

Et c'est avec ce billet que je me rendais soit au terminal de bus, soit à la gare ferroviaire, ou dans une agence de voyage pour faire les réservations...

Souvent on m'indiquait aussi le meilleur moyen de transport pour me rendre à tel ou tel endroit (minibus, bus ou train) et le moins dispendieux.

 

  • Des craintes concernant les visites touristiques ...

C-Hunan-Shaoshan (41)


Dans les musées les plus  importants que j'ai visités, au texte chinois, on avait ajouté une traduction ou un résumé en anglais.

Mais parfois, lors de mes visites de sites touristiques, j'ai rencontré à quelques reprises des difficultés pour bien comprendre le site, car toutes les indications étaient en chinois.

Aussi, ai-je développé une stratégie qui fut assez efficace : "suivez la foule". Je me disais, là où les gens se dirigeaient, c'était sûrement là que ça se passait et je réussissais finalement é me repérer et à mieux comprendre.

Et parfois aussi, comme les cinq jeunes filles à Shaoshan, ce furent des chinois qui, parlant un peu anglais,  me prirent en charge et furent mes guides d'un jour.

 

En conclusion

 

Les chinoises et les chinois, voilà le principal ingrédient qui a rendu mon séjour en Chine beaucoup plus facile que ce que j'avais appréhendé.

Devant toutes ces craintes, ce sont les chinois eux-mêmes qui m'ont permis de m'en débarrasser très rapidement.

En effet, dans les auberges de jeunesse, dans les terminaux de bus ou de train, dans les restaurants et dans les sites touristiques, il s'en est presque toujours trouvé un ou une pour venir m'aider lorsque je rencontrais quelques problèmes de communication...

C'est là principale conclusion que je tire de cette initiation à la vie chinoise : fiez-vous aux chinois, il s'en trouvera toujours une ou un pour vous aider avec le sourire.


À l'auberge de jeunesse de Bei Hai (Guangxi) 

C-Guangxi-Bei Hai (138)

Sur une terrasse à Guilin (Guanxi)

       C-Guangxi-Guilin (55)

Ma logeuse au village de Pingan (Guangxi)

C-Guangxi-Dazhai-village (2)

Guide à Yangshuo Guangxi)

C-Guangxi-Yangshuo-Tour-Yulong (60)

Rencontre au village de Pingan

C-Guangxi-Pingan-village (36)

Aussi, c'est avec plaisir que je reviendrai en Chine pour poursuivre ma découverte de ce pays, et ce, sans aucune inquiétude.

Et j'ai bien hâte !

En espérant que ce petit guide pourra vous permettre d'être moins angoissé à l'idée de partir en Chine pour la première fois.

Jacques, à ma dernière journée à Ubud avant de partir pour l'île de Lembogan.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article