Luzon-Cordillère (16) ...Tabuk / Tinglayen, un retour en bus
Tinglayen, Luzon
17 janvier 2013
Environ 865 habitants
Entre Tabuk et Tinglayen
L'an dernier, j'avais découvert la superbe route de montagne entre Bontoc et Tabuk en direction de Tuguegarao.
Je m'étais promis de la refaire mais dans l'autre sens, soit de Tabuk à Bontoc, et de m'arrêter pour au moins une nuit à Tinglayen, un petit village de près de 900 habitants au milieu du trajet.
De Bontoc à Tabuk en mars 2012
Je suis donc parti tôt le matin (6h00) de Tuguegarao en van pour Tabuk, un court trajet de 1h30. Cette partie du trajet n'est pas extraordinaire, surtout quand on le fait en van d'une quinzaine de personnes et qu'on ne peut prendre de photos étant donné que les fenêtres sont teintées.
De Tabuk, j'ai pris le bus pour Bontoc qui partait vers 8h00 et je me suis arrêté à Tinglayen pour la nuit.
Et mes souvenirs du trajet 2012 ne m'avaient pas trahi...ce fut tout aussi génial que la première fois. Ce retour vers Bontoc, toutefois, m'a offert un point de vue différent sur les montagnes ou sur la rivière Chico dans la vallée.
En effet, faire un aller-retour sur une route de montagne nous fait effectuer deux voyages bien différents. Cette expérience, je l'ai testée à plusieurs reprises en voyage.
Sur la route ...
De Tabuk à Tinglayen en bus
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Deux passagers du bus
La rivière Chico, des montagnes et des rizières...
Et des villages avec leurs habitants...
Une soirée à Tinglayen
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À Tinglayen, il y a deux hôtels avec restaurant pour accommoder les visiteurs qui veulent faire des treks dans les villages de la région. Je me suis installé au Sleeping Beauty. Son nom vient du sommet de la montagne qui fait face au village et qui prend la forme d'un visage de femme endormie.
Dans l'après-midi, je me suis promené dans le village.
En soirée, j'ai rencontré, dans la salle à diner, une française et on a partagé nos découvertes respectives. Elle arrivait du nord de Luzon, la partie que j'ai faite l'an dernier. C'est sa première visite aux Philippines, on a donc parlé de ses projets et des miens.
Un peu plus tard en soirée, des soldats sont arrivés avec leurs mitraillettes et ont été rejoints par d'autres civils philippins pour manger et boire ensemble.
Comme je l'ai déjà dit, les philippins sont rarement seuls. Ils sont la plupart du temps en groupe d'amis ou en famille. Aussi, sont-ils mal à l'aise quand ils voient quelqu'un assis seul à sa table comme moi. Et ça n'a pas pris de temps qu'un des soldats vienne me saluer et me souhaiter la bienvenue et m'inviter à leur table. J'ai refusé poliment car j'ai de la difficulté d'être dans un groupe de plusieurs personnes. Je préfère les rencontres à 2 ou 3 personnes. C'est plus facile de communiquer, surtout si on doit le faire en anglais.
une rencontre entre philippins, soldats et civils
J'ai donc fini mon souper et ma bière assez tôt et je suis alle dévoré un autre chapitre du livre de Robert Littell sur l'histoire de la CIA, un long roman de 1 200 pages : La Compagnie. Le grand roman de la CIA.