Côte est (3) ... Le site historique de My Son
Hoi An, Vietnam
18-20 avril 2007
Environ 75 000 habitants
En 2007, lors de mon voyage à Hoi An au Vietnam, j'ai visité le site de My Son.
Cependant, en voulant ajouter à mon article sur Hoi An le document de l'UNESCO sur le Patrimoine mondial de l'Humanité, je me suis rendu compte que je je n'avais rien écrit sur cette visite, ni intégré quelques photos que ce soit.
J'ai donc décidé d'ajouter ce nouvel article sur ma visite au Vietnam en 2007.
Nous sommes partis de Hoi An en bus, et nous sommes revenus en bateau par le fleuve Thu Bon.
Site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO Sanctuaire de My Son Mis à jour le 17 août 2013 à Jonquière "Du IVe au XIIIe siècle, la côte du Viet Nam contemporain accueillait une culture unique, associée par ses racines spirituelles à l'hindouisme indien. Cette relation est illustrée par les vestiges d'une série d'impressionnantes tours-sanctuaires, au cœur d'un site remarquable qui fut pendant quasiment toute son existence la capitale religieuse et politique du royaume de Champâ." (UNESCO)
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Le Sanctuaire de My SonLe sanctuaire de My Son est un ensemble de temples chams hindouistes en ruine, situé dans la province de Quang Nam au Viêt Nam, à soixante-neuf kilomètres au sud-ouest de Da Nang. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1999. Le site a été occupé par les Chams du IVe au XIIIe siècle. Les ruines actuellement visibles datent d'une période allant du VIIe au XIIIe siècle. Elles comprennent les restes d'environ soixante-dix temples et édifices annexes. Leur architecture en briques rouges est assez remarquable (...) Au IVe siècle, le roi Bhadravarman édifia à My Sơn un temple en bois dédié au culte du lingam de Bhadresvara, un dieu dont le nom combine celui du roi et de Shiva. Le site est ravagé par un incendie au VIe siècle. Sambhuvarman reconstruisit un temple en brique et en pierre au VIIe siècle et le consacra à Sambhubhadresvara. À partir de cette période, My Sn occupe un rôle central dans la vie religieuse du Champa : les rois successifs embellissent le site et viennent s'y recueillir lors de leur accession au trône. L'édification de nouveaux temples est particulièrement active aux VIIIe et IXe siècles. Le site perd ensuite son influence suite à l'introduction du bouddhisme mahāyāna comme religion d'État. My Son retrouve son statut de capitale religieuse au début du Xe siècle. À partir du XIIe siècle, l'influence du site décline . Les ruines de My Son furent découvertes en 1889 par Camille Paris. Henri Parmentier inventoria et catégorisa les édifices. Durant la guerre du Viêt Nam, les ruines furent endommagées. Wikipedia
Les historiens considèrent My Son comme l'équivalent cham des cités sud-asiatiques d'influence indienne que sont Angkor (Cambodge), Ayutthaya (Thaïlande), Bagan (Myanmar), et Borobudur (***) (Java, Indonésie). Lonely Planet (***) Il y a aussi le site de Prambanan.
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Le temple de My son
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Des sculptures du temple de My son
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Le retour par le fleuve Thu Bon
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