Bali (3) ... Ubud, la capitale culturelle de Bali
Ubud, Bali
30 juin - 06 juillet 2010
L'art balinais à la maison-musée d'Antonio Blanco,
peintre philippin mort en juillet 1999
C'est à Ubud, centre culturel de l'île de Bali, que j'ai effectué le dernier arrêt de mon voyage 2010 en Asie.
Ce fut une semaine assez bizarre, car j'ai dû affronter je ne sais quel virus...manger ne me disant rien, je me suis donc contenter de manger le strict nécessaire. Et même la bière ne m'attirait plus !!!
J'avais prévu aller à Kuta pour voir à quoi ressemblait cette plage célèbre de Bali, mais vue ma condition physique, j'ai décidé de demeurer à Ubud.
J'en ai donc profité pour me promener dans la ville, aller voir quelques spectacles de danses balinaises (le legong et le kecak) et aussi finaliser mes articles sur l'île de Java.
Voici donc les dernières images que j'ai recueillies dans cette ville aux multiples temples...et envahie par un nombre impressionnant de touristes... Je n'étais pas seul !!!
Pour mieux illustrer les deux spectacles de danse auxquels j'ai assisté, j'ai ajouté, à la suite de mes photos, des vidéos fort intéressants trouvés sur Youtube.
En me promenant dans Ubud...
L'art est partout présent à Ubud
À Bali, le religieux est intimement mêlé à la vie quotidienne des gens
Architecture balinaise
La maison-musée d'Antonio Blanco
Spectacle de danse balinaise : le legong
Le legong est un genre de danse balinais qui, selon la tradition, représente le ballet céleste de nymphes divines.
Dans la danse classique balinaise, le legong est considéré comme exprimant la quintessence de la féminité et de la grâce. Les danseuses portent de luxueux costumes dorés et des coiffures garnies de fleurs, et manipulent parfois un éventail. Elles sont accompagnées d'une musique exécutée par un gamelan.
Le legong obéit à des règles très précises qui imposent des gestes précis et déterminent le mouvement du visage, la position des mains et des doigts.
Dès l'âge de 5 ans, les petites filles de Bali rêvent d'être choisies pour représenter leur village comme danseuses de legong. En général, elles arrêtent de le danser à l'âge de 14 ans.
Le plus connu des legong est le "Legong Kraton" ou legong de palais. On l'appelle ainsi parce qu'autrefois, il était exécuté dans les puri (palais) en présence des princes. Trois danseuses y participent : la condong, une suivante de la cour, et deux danseuses au costume identique représentant des personnes de rang royal.
L'argument est tiré d'un conte qui se déroule dans la Java du XIIe siècle. Le roi de Lasem rencontre une demoiselle Rangkesari qui s'est perdue dans la forêt. Il la ramène chez lui et l'enferme dans une demeure en pierre. Le frère de Rangkesari, le prince de Daha, apprend que sa sœur est en captivité et menace Lasem de guerre si elle n'est pas libérée. Rangkesari supplie son ravisseur de la libérer pour éviter la guerre. Mais le roi préfère se battre. En route pour la bataille, il rencontre un oiseau de mauvais augure qui lui prédit sa mort. Le roi est tué dans le combat qui s'ensuit.
Le spectacle s'ouvre par la condong (une dame de compagnie à la cour) qui danse en solo, puis elle remet deux éventails aux Legong jumelle qui dansent en miroir. Wikipedia |
Spectacle de danse balinaise : le kecak
Le Kecak (prononcé "Ketchak") est une danse typiquement balinaise créée dans les années 1930 par le peintre allemand Walter Spies. Ce spectacle raconte l'histoire du Ramayana qui est un des écrits fondamentaux de l’hindouisme et de la civilisation indienne.
Un chœur d'une centaine d'hommes raconte l'histoire où les singes aident leur prince Rama à battre le méchant roi Ravana pour récupérer sa femme Sita que Ravana a kidnappée. Pour cela ils chantent de manière ininterrompue le distinctif "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre de la scène, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoirela victoire lors du combat .
Ce spectacle est atypique car dépourvu d'accompagnement musical, en l'occurrence le traditionnel gamelan à Bali. La base rythmique est assurée par un des chanteurs du chœur.
Wikipedia
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