Laos du nord (18) ... Vang Vieng, Prise 2 !
Mise à jour en décembre 2021
Vang Vieng, Laos
23 juin 2007
Souvent on voudrait revivre les bons moments déjà vécus...mais on est rarement totalement satisfaits. Eh bien c'est ce qui m'est arrivé ici à Vang Vieng, mon coup de coeur du voyage.
Je ne pouvais pas ne pas m'arrêter à Vang Vieng alors que j'étais sur le chemin entre Luang Prabang et Vientiane, ne serait-ce que pour prendre une bonne Beerlao sur le bord de la rivière Nam Song (eh oui, ce n'est pas le Mékong qui passe par ici : j'avais oublié de vous le spécifier lors de mon premier texte sur Vang Vieng) et manger la délicieuse pizza de Falconi, comme je le disais dans une de mes réponses aux commentaires.
D'abord l'arrivée à Vang Vieng par le nord (en venant de Luang Prabang) est tout aussi époustouflante qu'en arrivant par le sud, de Vientiane. Pendant les deux dernières heures du trajet, des paysages de montagnes de toutes les dimensions et de toutes les formes s'offrent à notre vue : vraiment sublime ! Mon texte précédent vous en donne un bon aperçu.
Et la prise de ma Beerlao dans un hamac devant la Nam Song et son mur de montagnes à l'arrière-plan est tout aussi agréable que la première fois : des enfant qui jouent dans la rivière en attendant les touristes qui descendent la Nam Song en "tubing", d'autres laos qui lancent leur filet en espérant prendre quelques poissons, d'autres qui reviennent de l'autre rive en traversant la rivière à pied, bien que le niveau d'eau se soit un peu élevé depuis ma première visite.
Même si la rivière émet un doux ronronnement, le même calme que la première fois est donc au rendez-vous...c'est comme si je vivais déjà l'éternité !
Mais j'assiste au même moment à une autre dimension de la vie ici : la présence des orages, et non seulement du soleil. En face de moi, de gros nuages noirs se forment peu à peu accompagnés d'éclairs et de tonnerre. Je décide de rester dans mon hamac et d'attendre l'orage. Tout autour les responsables du bar s'affairent à soit ramasser les coussins qui agrémentent chaque paillote en plus des hamacs soit les concentrer au centre de la paillote.
Et soudain le vent se lève, et on voit s'approcher un rideau de pluie qui vient couvrir les montagnes : pluie diluvienne, éclairs, tonnerre, vent ... pour une vingtaine de minutes avec apparition des montagnes et de nouveau leur disparition derrière les nuages.
Puis aussi soudainement qu'elle est arrivée, la pluie nous dit au revoir. Et le ciel d'un gris uni devient tout orange : au premier plan, reflets oranges dans la rivière, au second plan, la muraille des montagne toute noire, et à l'arrière-plan, d'autres montagnes couvertes d'un voile gris.
Vraiment magique comme moment !
Ainsi le quatuor qui offre, à mon avis, le meilleur de la nature, c'est-à-dire un heureux mélange de soleil, de nuages, de montagnes et d'eau, m'a organisé une nouvelle répartition et fort originale de ces 4 éléments.
Il me restait donc à aller me gaver avec la délicieuse pizza de Falconi. En arrivant, ça commence bien : le jeune serveur me reconnait et m'offre même, sans que je le lui demande, la même place que la première fois. Et moi, je commande la même pizza avec les mêmes ingrédients.
Quand on me la sert, je me rends aussitôt compte que la pâte ressemble davantage à ce qui est servi ailleurs, une pâte plutôt épaisse et avec les bords dégarnis... Mais plus, je n'y retrouve ni olives ni champignons...
J'indique alors au serveur que ce n'est pas la pizza que j'ai demandé...et il le reconnaît et repart avec la pizza.
La nouvelle pizza qui m'est servie contient beaucoup d'oignon, peu d'olives (seulement des vertes) et peu de champignons...
Vraiment rien à voir avec celle que j'ai mangée ici il y a plus d'une semaine !
Et poliment, je lui fais savoir mon jugement...et il me dit que la prochaine fois, je n'aurai qu'à demander l'autre type de pâte...sauf que cette possibilité n'est inscrite nulle part au menu.
Mais peut-être ont-ils changé de cuisinier !!!
D'abord satisfait...
D'abord l'arrivée à Vang Vieng par le nord (en venant de Luang Prabang) est tout aussi époustouflante qu'en arrivant par le sud, de Vientiane. Pendant les deux dernières heures du trajet, des paysages de montagnes de toutes les dimensions et de toutes les formes s'offrent à notre vue : vraiment sublime ! Mon texte précédent vous en donne un bon aperçu.
Et la prise de ma Beerlao dans un hamac devant la Nam Song et son mur de montagnes à l'arrière-plan est tout aussi agréable que la première fois : des enfant qui jouent dans la rivière en attendant les touristes qui descendent la Nam Song en "tubing", d'autres laos qui lancent leur filet en espérant prendre quelques poissons, d'autres qui reviennent de l'autre rive en traversant la rivière à pied, bien que le niveau d'eau se soit un peu élevé depuis ma première visite.
Même si la rivière émet un doux ronronnement, le même calme que la première fois est donc au rendez-vous...c'est comme si je vivais déjà l'éternité !
Mais j'assiste au même moment à une autre dimension de la vie ici : la présence des orages, et non seulement du soleil. En face de moi, de gros nuages noirs se forment peu à peu accompagnés d'éclairs et de tonnerre. Je décide de rester dans mon hamac et d'attendre l'orage. Tout autour les responsables du bar s'affairent à soit ramasser les coussins qui agrémentent chaque paillote en plus des hamacs soit les concentrer au centre de la paillote.
Et soudain le vent se lève, et on voit s'approcher un rideau de pluie qui vient couvrir les montagnes : pluie diluvienne, éclairs, tonnerre, vent ... pour une vingtaine de minutes avec apparition des montagnes et de nouveau leur disparition derrière les nuages.
Puis aussi soudainement qu'elle est arrivée, la pluie nous dit au revoir. Et le ciel d'un gris uni devient tout orange : au premier plan, reflets oranges dans la rivière, au second plan, la muraille des montagne toute noire, et à l'arrière-plan, d'autres montagnes couvertes d'un voile gris.
Vraiment magique comme moment !
Ainsi le quatuor qui offre, à mon avis, le meilleur de la nature, c'est-à-dire un heureux mélange de soleil, de nuages, de montagnes et d'eau, m'a organisé une nouvelle répartition et fort originale de ces 4 éléments.
Puis grandement déçu...
Il me restait donc à aller me gaver avec la délicieuse pizza de Falconi. En arrivant, ça commence bien : le jeune serveur me reconnait et m'offre même, sans que je le lui demande, la même place que la première fois. Et moi, je commande la même pizza avec les mêmes ingrédients.
Quand on me la sert, je me rends aussitôt compte que la pâte ressemble davantage à ce qui est servi ailleurs, une pâte plutôt épaisse et avec les bords dégarnis... Mais plus, je n'y retrouve ni olives ni champignons...
J'indique alors au serveur que ce n'est pas la pizza que j'ai demandé...et il le reconnaît et repart avec la pizza.
La nouvelle pizza qui m'est servie contient beaucoup d'oignon, peu d'olives (seulement des vertes) et peu de champignons...
Vraiment rien à voir avec celle que j'ai mangée ici il y a plus d'une semaine !
Et poliment, je lui fais savoir mon jugement...et il me dit que la prochaine fois, je n'aurai qu'à demander l'autre type de pâte...sauf que cette possibilité n'est inscrite nulle part au menu.
Mais peut-être ont-ils changé de cuisinier !!!
En conclusion...
Tout cela m'a convaincu encore davantage du fait qu'il ne faut jamais espérer revivre la même chose deux fois, car comme disait Héraclite, on ne passe jamais deux fois dans la même rivière !
Mais Vang Vieng demeure tout de même mon coup de coeur du voyage !
P.S. Je n'ai pu mettre de nouvelles images de Vang Vieng dans ce texte car les batteries de ma caméra m'ont lâché avant les beaux moments de cette fin de journée.
Mais Vang Vieng demeure tout de même mon coup de coeur du voyage !
P.S. Je n'ai pu mettre de nouvelles images de Vang Vieng dans ce texte car les batteries de ma caméra m'ont lâché avant les beaux moments de cette fin de journée.
Mais comme il y avait de belles photos à prendre ! Elles sont cependant enregistrées dans ma mémoire !
Pour voir le compte-rendu de ma première visite à Vang Vieng, c'est ICI.