Sangkhlaburi ... Saveurs birmanes !
Mise à jour en mai 2021
Sangkhlaburi, Thaïlande du Nord
25-27 janvier 2009
Environ 11 000 habitants
Vue du village avec les filets de peche sur le lac
Il est situé à environ 220 kilomètres au nord de Kanchanaburi.
Avant 1990, ces deux peuples vivaient en Birmanie de l'autre côté de la frontière actuelle avec la Thaïlande. Ils étaient les maîtres des lieux de passage entre la Thaïlande et la Birmanie et menaient la vie dure à l'armée gouvernementale. L'armée décida donc, devant ces deux peuples continuellement sur le pied de guerre, de faire le grand ménage : expulsion du Myanmar.
Les Mon et les Karen se sont donc établis du côté thaïlandais de la frontière, sur les bords de l'immense lac artificiel Khao Laem retenu par un barrage hydroélectrique quelques 75 kilomètres plus au sud, à la hauteur de Thong Pha Phum.
Et le gouvernement birman prit le contrôle de la ville et la rebaptisa, Payathonzu.
Pour retrouver les saveurs birmanes, je n'ai donc pas eu à traverser la frontière. De toute facon, d'après un autre voyageur de la guesthouse où je demeurais, la frontière Myanmar /Thaïlande était actuellement fermée aux étrangers.
De plus, je craignais, au retour de cette journée en sol birman, de recevoir un nouveau visa de la Thaïlande de seulement 15 jours...un problème pour moi, car j'ai un billet d'avion pour quiitter la Thaïlande seulement le 12 février... donc des amendes en perspective !!!
Mais mon séjour en terre thaïlando-birmane m'a permis de retrouver cet "air typiquement birman" que j'ai tant apprécié dans mes voyages antérieurs.
En voici quelques images...
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Vues du pont et du village Mon de Sangkhlaburi (le plus long pont de bois de la Thaïlande)
Le matin, vue du pont, de la véranda
où se situe ma chambre
Atelier de réparation de bateaux
À l'entrée de la ville, Bouddha relaxant !
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Le Col des Trois Pagodes
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Et les gens...
Les élèves nettoient le terrain
avant d'aller aux cours...
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Et pour terminer, ce petit récit.
En revenant du col des Trois Pagodes, dans le camion qui nous ramène en ville, ces deux jeunes se mettent à chanter toutes sortes d'airs avec des mots que je ne comprends absolument pas.
Soudain, c'est un air que je connais : "Frère Jacques, frère Jacques..." Et je me mets a chanter en français...
Des regards de surprise de la part de mes mes trois co-voyageurs... puis un large sourire ... et un pouce levé de la part de la "grand-mère"...enfin souriante !