Beijing (7) ... Un heureux retour à Beijing, mais plus en douceur
Beijing, Chine
17 - 21 juin 2015
Environ 15.6 millions d'habitants
Le Temple des Lamas (moines bouddhistes tibétains)
Le 17 juin au matin, je prenais le train à Kaifeng pour me rendre à Beijing, un trajet de 13 heures que j'aurais très bien pu faire de nuit, car le paysage, durant ces longues heures, n'a guère changé : presque continuellement des champs cultivés à perte de vue, parfois agrémentés de nouvelles cultures.
Heureusement que j'avais ma tablette pour jouer au Sudoku ou au Solitaire, et un lit où je pouvais prendre quelques heures de sommeil sans être préoccupé par le fait que je pourrais manquer quelques paysages intéressants.
Malheureusement j'ai égaré les photos de ce trajet.
Je suis arrivé à Beijing à 21h30 pour un séjour de 5 jours. À 22 heures, je me suis donc rendu en métro et sans encombre, à la même auberge de jeunesse que l'an dernier, le "Happy Dragon" et, après avoir pris mes messages avec une bonne bière fraîche, je me suis retiré dans ma chambre pour récupérer.
Voulant un séjour beaucoup plus relax que celui de l'an dernier, je n'ai donc consacré que deux jours aux visites.
Ce matin, après ma douche, j'ai décidé de prendre cette première journée pour me promener dans un des quartiers importants de Beijing que j'avais délaissé l'an dernier par manque de temps.
Ma première journée fut dédiée à une belle promenade me permettant de découvrir 4 sites intéressants : le Temple des Lamas, le Temple de Confucius, la Tour de la Cloche et la Tour du Tambour.
En après-midi, je me suis baladé dans un des hutongs célèbres de Beijing, le Mao'er hutong situé tout près du lac Qianghai, où je me suis installé pour mon 5 à 7.
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Le Temple bouddhiste tibétain des Lamas
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Ce temple fut d'abord la résidence du Prince Yongzheng en 1694, puis le Palais royal lorsqu'il devint Empereur en 1723 jusqu'à sa mort en 1735. Le palais fut ensuite transformé en 1744 en une lamaserie dirigée par des moines du Tibet et de la Mongolie.
La salle des Rois célestes (Yonghe Gate Hall - 1694)...
anciennement, l'entrée principale de la résidence de l'Empereur
La salle de l'Harmonie et de la Paix (Yonghe Gong Hall - 1694)...
anciennement la salle de réception de l'Empereur
Le Temple de la Protection éternelle (Yongyou Hall - 1694)...
anciennement, la chambre de l'Empereur
Salle de la Roue de la Loi (Falun Hall - 1744)...
Elle sert aux cérémonies bouddhistes
Le Pavillon des dix mille bonheurs (Wanfuge Hall - 1748-1750)...
il contient une immense statue du Bouddha Maitreya
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Le Temple de Confucius (1302)
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Puis en suivant une ruelle ombragée par les arbres alignés de chaque côté du chemin, je me suis arrêté au Temple de Confucius, un temple beaucoup plus sobre que le Temple des Lamas ... ici, comme dans tous les temples confucéens que j'ai visités, pas d'encens, uniquement des tablettes ou des stèles de pierre sur lesquels sont écrites les pensées de Confucius ou de ses disciples.
Hall central du Temple
Un cyprès âgé de plus de 700 ans
Et une autre balade protégée du soleil par les arbres qui bordent les rues et ruelles, me mène à deux sites majeurs de Beijing, la Tour du Tambour et la Tour de la Cloche, deux tours qui permettent d'avoir une superbe vue sur le quartier des Hutongs, tout à côté des tours.
Sur la route entre le Temple de Confucius et la Tour de la Cloche
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Les Tours de la Cloche et du Tambour
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LES TOURS DE LA CLOCHE ET DU TAMBOUR "Les Tours de la Cloche et du Tambour étaient les bâtiments officiels servant à indiquer l'heure dans l'ancien temps, et plus précisément au cours des dynasties Yuan, Ming et Qing. Les tours furent construites dans l'axe central de la capitale puisque l'heure nationale officielle était annoncée par le son de la cloche et des tambours. Ces tours de la cloche et du tambour furent bâties en 1420, date à laquelle le système de gestion des tours fut appliqué. A cette époque, chaque journée était divisée en douze sections temporelles correspondants aux signes du zodiaque chinois : la souris, le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et le cochon; chacune représentant alors 2 heures. En général la souris correspondait à la tranche horaire de 23h à 1h du jour suivant. Les autres correspondant dans l'ordre aux 11 plages horaires suivantes. Il est dit que l'axe passant par le milieu de la Tour de la Cloche menait directement au trône de l'empereur. La cloche, située à l'intérieur de la tour, est la plus lourde et la plus ancienne cloche de Chine. Selon la légende, la fille du fondeur de la cloche se serait jetée dans le métal en fusion en sacrifice aux dieux pour que la fonte après de nombreux échecs de son père. Cette dernière tentative aurait été un succès puisque la cloche fut utilisée pendant des siècles et qu’elle est toujours en état !" (Les Tours de la cloche et du tambour de Pékin) |
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La tour de la Cloche
"La Tour abrite la plus grande et lourde cloche de Chine (7 mètres pour 63 tonnes, qui pouvait être entendue à une distance de 20 km" (Wikipedia). Elle marquait les heures jusqu'en 1924.
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La tour du Tambour
"La Tour a été construite pour la musique, mais a ensuite été utilisée pour donner l'heure (...) L'étage supérieur abritait autrefois 24 tambours, mais il n'en reste plus qu'un". (Wikipedia)
Une pratique du spectacle qui est offert aux touristes chaque jour
Vue sur un hutong près des Tours
Ma prochaine étape sera d'aller me balader dans les Hutongs, ces ruelles labyrinthiques, typiques de la vieille ville de Beijing. Un vrai plaisir que de s'y perdre et, parfois découvrir des lieux de vie inattendus.
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Le Mao'er hutong près du lac Qianhai
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LES HUTONG
"Les Hutong constituent un des symboles de Pékin avec une histoire de plus de 700 ans. En effet, les Hutong ont été construits sous la dynastie des Yuan (1271-1368). Le nom Hutong est un mot mongol, qui signifie le puits. L’eau a toujours été un élément important de notre vie quotidienne, donc les résidences ont été construites en fonction des puits disponibles. Petit à petit les Hutong se formèrent, regroupant plusieurs ruelles (...) Les ruelles (hutong) constituent des réseaux d'accès intérieurs aux vastes blocs que découpent les avenues pékinoises. Ce sont de longs couloirs aux murs ponctués par des portes en bois donnant sur des maisons à cour carrée (siheyuan). Les ruelles abritent commerces et toilettes publics. Les largeurs étaient fixées par des règlements. Les hutongs faisaient rarement plus de 9 mètres de large, certains seulement 3 ou 4 mètres. De nos jours, les hutongs sont restés étroits et sillonnent encore la ville. Cependant, la ville est victime d'un processus d'urbanisation et de spéculation immobilière qui tendent à faire disparaître les habitations traditionnelles au profit d'immeubles modernes. Les hutongs sont donc démolis à une vitesse rapide (...) Elles restent tout de même des lieux touristiques très fréquentés grâce à l'harmonie naturelle qui s'en dégage : les feuillages des arbres ombragent les rues et les petits restaurants. Au printemps, loin des artères bondées, s'y promener à vélo est un plaisir." (Wikipedia) |
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Balade dans le Mao'er hutong
Et je termine ma journée de visite en m'arrêtant, en fin d'après-midi, sur le bord du Lac Qianhai avec ma bière, et en regardant les gens se promener le long du lac.
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Une fin d'après-midi au lac Qianhai pour mon 5 à 7
Ah ces Chinois !
Ici un conducteur de pousse-pousse qui se détend
en chantant sur les airs d'une musique provenant de sa radio ! 
Et ma finale : retour à l'auberge en métro, puis retrouvailles d'un de mes restos préférés de l'an dernier, le My Home, avec le plat que j'y avais découvert : le "Poulet en cubes et avec peanuts"... Il était tout aussi délicieux que l'an dernier....
Mmmmmm...
Je m'étais promis de vivre, cette année, mon séjour a Beijing, beaucoup plus calmement que ce que j'avais fait l'an dernier.
Et cette première journée à Beijing est à l'image de ce que je voulais...de la marche, beaucoup de marche certes, mais sans courir et avec beaucoup d'arrêts pour relaxer.
J'ai encore trois jours à vivre à ce ryhtme.