Mise à jour en juin 2021
Beijing
25 juin - 02 juillet 2014
Environ 15.6 millions d'habitants

Vue de la Porte de l'Harmonie Suprême
à partir de la terrasse devant le Palais de l'Harmonie Suprême
J'avais décidé de garder la visite de la Cité Interdite, sans doute le plus impressionnant site historique de Beijing, pour la fin de mon voyage 2014.
C'est donc à la veille de mon retour au Québec que j'ai effectué cette visite des plus impressionnante. Et je n'étais pas le seul à être émerveillé par ces splendides places et pavillons divers, de même que par le Jardin Impérial. Et ici aussi, une autre journée m'aurait été nécessaire pour vraiment apprécier l'ensemble de ce gigantesque site.
J'y reviendrai sans doute.
La Cité Interdite ou
le Palais Impérial des dynasties Ming et Qing
UNESCO
« Située au centre de Beijing, au nord de la place Tienanmen, la Cité interdite est le palais impérial des dynasties Ming et Qing. Connu sous le nom de « musée du Palais », ce complexe palatial, avec ses 74 hectares, est le plus vaste au monde. Son mur externe présente une porte de chaque côté, et chacun de ses quatre angles est doté d'une tour, qui donne à la fois sur le palais lui-même et sur la ville, vers l'extérieur (...)

Mon arrangement de la carte de Wikipedia
En 1406, Zhu Di, empereur de la dynastie des Ming, ordonna la construction du palais impérial, qui commença en 1407, pour s'achever en 1420.
La pierre utilisée était extraite à Fangshan, un faubourg de Beijing : pour que 20 000 paysans puissent déplacer un énorme cylindre de pierre en hiver, les ingénieurs créèrent une immense voie de glace en versant de l'eau sur le sol gelé, et des milliers de chevaux tirèrent la pierre sur la glace jusqu'au centre de Beijing.
Le bois fut plus difficile encore à transporter. On abattit des arbres géants de la province du Sichuan pour la construction des salles principales, mais ils se révélèrent trop grands pour être déplacés. Les travailleurs durent attendre que des pluies torrentielles aient fait descendre les troncs dans les rivières, où des bateliers les dirigèrent vers le grand canal, sur lequel ils flottèrent vers le nord jusqu'à Beijing, où on les remorqua enfin jusqu'au site du palais.
Le Palais Impérial a vu couronner 14 empereurs Ming et 10 empereurs Qing au cours des 505 années suivantes (...)
La Cité interdite est l’exemple le plus abouti du développement des palais en Chine ancienne. Elle permet donc de pénétrer dans l’organisation sociale de la Chine dynastique d’autrefois, et notamment dans la culture du rituel et de cour.
L’agencement et l’aménagement des lieux sont l’héritage et l’illustration du modèle traditionnel d’organisation urbaine et de construction palatiale en Chine ancienne : on y trouve un axe central, un plan et une topographie symétriques comprenant une cour extérieure devant la façade et une cour intérieure, ainsi que l’ajout de patios-jardins additionnels, qui s’inspirent de la topographie de la ville de Yuan.
Ce palais étant un modèle de la hiérarchie architecturale, des techniques de construction et de l’art architectural de la Chine ancienne, il a influencé les bâtiments officiels ultérieurs de la dynastie Qing sur une période de 300 ans.
Les édifices religieux, notamment une série de chambres royales bouddhistes dans l’enceinte du palais, imprégnés d’une quantité d’éléments issus des cultures ethniques, témoignent de l’intégration et des échanges que Mandchous, Han, Mongols et Tibétains pratiquaient en architecture depuis le 14e siècle. Parallèlement, plus d’un million de collections royales de grande valeur, des objets utilisés par la famille royale ainsi qu’un grand nombre de documents d’archives portant sur les techniques anciennes d’ingénierie, ainsi que des rapports écrits, des croquis et des maquettes sont la preuve de la culture de cour, des lois et règlementations des dynasties Ming et Qing. » (UNESCO)
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Trois portes avant d'atteindre
les trois Palais de la cour extérieure
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Vues à partir de la Porte de la Paix Céleste
La Porte de la Paix Céleste
La Porte du Midi

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Vues à partir de la Porte du Midi. Elle fut érigée en 1420 et reconstruite à deux reprises, en 1558 et en 1647.
La Porte de l'Harmonie Suprême

Le Pont Jinshui

La Porte de l'Harmonie Suprême

La Porte du Midi vue de la Porte de l'Harmonie Suprême 
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Vues à partir de la Porte de l'Harmonie Suprême. Construite en 1420, elle passa au feu en 1888 et fut reconstruite en 1889.
Le Palais de l'Harmonie suprême

La porte de l'Harmonie Suprême
Le Palais de l'Harmonie Suprême

Vue de la Porte de l'Harmonie Suprême
à partir du Palais de l'Harmonie Suprême
Les Palais de la cour extérieure...
Là où l'empereur recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles
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Le Palais de l'Harmonie Suprême. Il a été construit en 1420 et a passé au feu à plusieurs reprises. Le Palais actuel date de 1695.




Le Palais de l'Harmonie Suprême
Une des 308 cuves de fer et de cuivre
qu'on remplissait d'eau pour éteindre les feux.
En hiver, on les couvrait et on les chauffait pour empêcher l'eau de geler.
Les plus anciennes datent de 1488 à 1505

Vue de la Porte de l'Harmonie Suprême
à partir de la terrasse devant le Palais de l'Harmonie Suprême
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Le Palais de l'Harmonie Centrale. Il fut construit en 1420 et reconstruit à plusieurs reprises. Le Palais actuel date de 1627.
À gauche, le Palais de l'Harmonie centrale,
à droite, celui de l'Harmonie Préservée
L'intérieur du Palais

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Le Palais de l'Harmonie Préservée. Construit en 1420, mais il fut souvent détruit par le feu et reconstruit.
Le Palais de l'Harmonie centrale et celui de l'Harmonie Suprême
vus de la terrasse du Palais de l'Harmonie Préservée
L'intérieur du Palais

Vue des toits des Pavillons de l'ouest
et de la Tour d'angle nord-ouest
Vue des toits des Pavillons de l'ouest
et du Dagoba Blanc sur l'Île de Jade
Vue de la Porte de la Pureté Céleste
à partir du Palais de l'Harmonie Préservée
Les Palais de la cour intérieure...
Ils formaient la partie privée,
et servait aussi bien de cabinet de travail pour l'empereur,
que d'appartements à la famille impériale et aux concubines.
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Le Palais de la Pureté Céleste fut construit en 1420 par les Ming et reconstruit en 1798 par les Qing.



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Le Palais de l'Union et de la Paix fut construit entre 1522 et 1566.


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Le Palais de la Tranquillité Terrestre fut construit en 1420 par les Ming et reconstruit en 1655 par les Qing.

Les Palais de l'Union et la Paix (droite)
et celui de la Tranquillité Terrestre (gauche)
Les six Pavillons de l'est
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Le Jardin Impérial
C'est ici que les empereurs, les impératrices et la concubines impériales venaient se détendre. Durant la dynastie Qing, c'est ici qu'on choisissait les filles qui feraient partie du harem impérial.
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La Porte du Génie Militaire
ou la sortie nord de la Cité Interdite
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La Tour d'angle du nord-ouest
Le Parc Jingshan en face de la sortie nord de la Cité Interdite
Et pour conclure ces 76 jours
en territoire chinois ...
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Voilà. C'est ici que se termine la section chinoise de mon voyage de 2014.
Cette année, j'y aurai passé 76 jours et j'aurai visité, en plus de Shanghai et Beijing, cinq nouvelles provinces : le Fujian, le Zhejiang, le Jiangxi, le Jiangsu et l'Anhui, toutes des provinces du sud-est de la Chine.
Ce fut pour moi l'occasion d'approfondir encore plus la culture et l'histoire de ce vaste pays. Et, encore une fois, c'est le peuple chinois lui-même qui m'a le plus impressionné, avec sa gentillesse, son ouverture vers le monde extérieur.
L'an dernier, j'avais conclu que, même si rien autour de moi ne faisait référence à ma propre culture, c'est tout de même ici en Chine que je me sentais le moins "touriste $$$".
J'avais expliqué ce sentiment par le fait qu'en Chine, à la différence des autres pays d'Asie du sud-est, on était beaucoup moins sollicité pour acheter quoi que ce soit.
Ces trois autres mois que je termine aujourd'hui m'ont permis de préciser ma pensée.
En Chine, je suis, bien sûr, perçu comme un visiteur étranger, d'où les nombreuses demandes de chinois désirant être pris en photo avec moi. Mais, le plus important, c'est que je suis considéré comme leur invité.
Aussi m'est-il arrivé très souvent, lors de tours dont le guide ne parlait que chinois, d'être aidé par l'un ou l'autre des participants au tour parlant un peu d'anglais. Et il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être invité par de nouvelles rencontres à venir partager avec eux leurs repas.
Et cela, même s'ils ne parlaient que très peu anglais. Mais avec les nouvelles technologies comme les téléphones mobiles, les applications de traduction aidaient à aller plus loin dans la conversation. Aussi, pour l'an prochain, je me procurerai, moi aussi, une tablette avec une application de traduction de façon à faciliter davantage mes échanges avec ce peuple que j'apprécie de plus en plus.
En attendant, je dois revenir au Québec pour y vivre les prochains six mois.
Ce sera le 3 juillet au matin que je m'envolerai vers le Québec en passant par Tokyo et New-York.
À l'an prochain.